mercredi 3 octobre 2018

L'élodée m'a tué !

Pour vous donner des précisions sur l’ampleur du phénomène d’envahissement du Cher par les herbes aquatiques, sachez que la société qui a été chargée par la mairie de les faucarder, s’attend à en ramasser plus de trois cent mètres cubes, d’après cet article de La Montagne.

Sachant que ces herbes consomment de l’oxygène de l’eau et rejettent du CO2 qui favorise l’effet de serre, les méfaits du plan d’eau créé par le barrage mobile doivent être dénoncés et largement publiés. Car c’est ce plan d’eau qui favorise ces plantes en les nourrissant avec les sédiments qu’il bloque et en élevant la température de l’eau.

Et cette pollution est répercutée à l’aval et dans le canal, comment fera-ton pour nettoyer, les faucardeuses ne pouvant travailler sur les cailloux ?

Nous devons prendre conscience que devant la raréfaction de l’eau, tout doit être fait pour protéger la ressource. Actuellement, plusieurs ruisseaux de notre agglomération sont totalement à sec et le débit du Cher à Chambonchard n’est que de 70 l par seconde (0,07 m³ !) sur le mois de septembre (mesures à Montluçon non disponibles) !

Nous devons nous faire à l’idée que nous ne pouvons pas entraver cette rivière sans dégrader l’environnement et qu’il faut supprimer ce barrage néfaste.

Faites passer l’information,

Vous pourrez avoir un bon aperçu des dégâts et du travail en cours dans cet album photo et vidéo.

► La pétition

samedi 29 septembre 2018

Encore un été pourri pour Le Cher

Après les arrachages des années précédentes et malgré les crues de cet hiver, l’élodée se porte à merveille. Cette herbe aquatique se plaît dans les eaux calmes et se nourrit des sédiments que le barrage mobile retient. Elle se reproduit très facilement par bouturage, chaque petit morceau qui se détache peut créer une nouvelle plante. Son envahissement appauvrit la diversité végétale et enlaidit considérablement la rivière, qui n’en avait pas besoin à cet endroit !

En cette fin septembre la municipalité a commandé une société pour un nouvel arrachage avec trois bateaux spéciaux, pour la modique somme de 20 000 € (16 000 € les années précédentes). De l’argent dépensé en pure perte si l’on ne se résout pas laisser la rivière couler normalement.

On peut constater que le canal a été largement contaminé et envahi aussi. Là, le nettoyage sera sans doute encore plus difficile et couteux.

Ce désastre continuera tant que la municipalité s’obstinera à vouloir un plan d’eau en ville, ce qui est une hérésie vu le faible débit de la rivière en été pour des berges éloignées de cent mètres. Nous devons faire cesser ces nuisances, et assurer une bonne qualité de l’eau de la rivière en faisant supprimer ce barrage. Ne pas oublier qu'on empeste aussi les riverains à l'aval, qui n'ont rien demandé !

Faites passer le lien vers ce blog, au moyen du bouton « Plus » en haut